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Cité riche de mythes et d’histoire, dépositaire incontestée de la grandeur culturelle des empires d’antan. Ce n’est pas un seul édifice, c’est la ville entière qui jouit du statut de monument historique.
A 130 km au sud-ouest de Mopti, Djenné a conservé les prérogatives d’une forteresse sise au milieu de l’eau qu’ont voulu lui conférer des fondateurs voici douze siècles. Les murailles qui l’entouraient se sont pourtant effritées au fil des siècles, encore que ces bâtiments à étages lui donnent toujours de loin l’aspect d’une imprenable citadelle. Mais les eaux du Bani qui, précisément à cet endroit, se partagent en deux branches, n’ont pas cessé d’entourer la ville refuge, comme pour mieux la protéger tant du côté de l’orient que de l’occident.
Ainsi d’où que vienne le visiteur l’accès de Djenné est commandé par le Bani, qu’un bac traverse pendant l’hivernage et que l’on franchit à gué à la saison des pluies.
Rien n’a changé à Djenné depuis des siècles . Une promenade dans les rues tortueuses de la ville, entre les maisons à étages et à fronton, procurera un dépaysement intense. Se rendre sur une terrasse d’une maison offrira une vue magnifique de la ville.
La ville est peuplée de Bozo, de Songhai et surtout de Peuls. Le jour de la foire, le grand marché du lundi, Djenné retrouve chaque semaine son ancienne splendeur. Sur la grande place dominée par la mosquée s’échangent comme au temps de l’empire produits du Sud agricole et trésors du Nord désertique. De Bamako ou de Ségou arrivent, à bord de pirogues pleines à couler, le mil et le riz, le coton et la noix de cola en provenance des lointaines forêts du Sud, de Gao ou de Tombouctou, après des jours de voyages sur le Niger et de Mopti sur le bras oriental du Bani, le sel gemme découpé en barres dans les mines du désert, le poisson séché des lacs et des fleuves du Nord. Ce jour-là, Djenné regorge de couleurs et de senteurs. Eleveurs nomades, femmes de pêcheurs bozos, paysans de Ségou ou forgerons de Mopti se donnent ici un rendez-vous hebdomadaire depuis des siècles. A l’odeur doucereuse de la poudre de néré se mêle celle plus violente du poisson séché, le fumet des morceaux de mouton grillé l’emporte sur le parfum des feuilles de menthe jetées dans les théières. La journée entière se déroule ainsi depuis toujours comme si le temps était suspendu ou plutôt comme si chaque semaine, pour la durée d’une foire, Djenné revivait et résumait toute l'histoire. La cité sainte n’a jamais rompu avec son passé. En témoigne sa mosquée célèbre dans toute l’Afrique musulmane, édifiée à la fin du XIIIe siècle, détruite à plusieurs reprises mais toujours obstinément rebâtie sur le même modèle.

Djenné

Visites

La grande mosquée l’édifice sacré que le voyageur d’aujourd’hui peut admirer date de 1907. De style soudanais, ses quatre côtés sont orientés en direction des quatre points cardinaux. Face au grand marché, la façade principale est constituée de trois tours séparées l’une de l’autre par cinq colonnes en terre battue. Sur tout le pourtour de la mosquée, cent piliers, chacun d’un mètre carré à la base, enserrent les murs. La mosquée ne se visite pas.

Le marché tous les lundis devant la mosquée. Rassemblement de tous les commerçants de la région.

Mur de Tapama une jeune fille vierge bozo a été sacrifiée pour assurer la prospérité de la ville lors de sa fondation. La jeune Tapama a ainsi été emmurée vivante.

Puits de Nana Wangara ce puits serait le refuge d’un génie protecteur de la ville et se remplirait d’eau lorsque la cité est menacée.

Villages peuls et bozo  autour de Djenné.

Artisanat bogolans et indigo, belles portes et fenêtres en bois et en fer forgé.

 

   
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